Concours DD en Trans’ : les M1 remportent la 3ème place !

Pour la deuxième année consécutive, la direction du service Développement Durable de L’AMU organisait le concours “DD en Trans’: le développement durable est interdisciplinaire”, sur le campus de Saint-Charles le 6 Avril dernier. Ce concours permet de mettre à l’honneur les projets pédagogiques d’étudiants à l’AMU qui intègrent en tout ou partie des notions de développement durable et de responsabilité sociétale. Cette année, 22 projets ont été présentés et examinés par le jury, et deux d’entre eux étaient portés par les étudiants de Médiation Scientifique !

Dans la catégorie “Actions locales et territoriales et autres actions”

les M2 ont présenté “Le colloque Legu’mineuses ou Légu’majeurs: des graines pour ensemencer le monde”, un projet intégré à leur formation qu’ils ont mené quelques mois plus tôt.

Dans la catégorie “Actions AMU”

Trois M1, Claire, Fanny et Marie-Charlotte, ont quand à elles présenté “Campus Compost”, un projet volontaire visant à sensibiliser les étudiants et le personnel AMU, tous campus confondus, à la démarche de tri et de compostage sur le campus, en mettant en pratique ce dernier grâce à installation d’un composteur collaboratif. Leur idée et leur investissement ont été récompensés car à la fin de cette journée, elles ont obtenu la troisième place du concours !

Le premier prix a été remporté par le projet de jardin partagés « Espaces Verts », porté par les étudiants de la licence Sciences et Humanités et leur association RUSH. On les félicite, et on attend avec impatience de pouvoir collaborer avec eux, puisque du compost au jardin, il n’y a qu’un pas.

Pour plus d’informations sur le concours : cliquer ici 
Pour plus d’informations sur le projet “Espaces verts” : cliquer ici

Une nuit à l’OHP

Dans le cadre des stages d’application à effectuer tous les vendredi, quarte étudiants de M1 (Claire, Fanny, Savinien et Marie-Charlotte en stage au LAM) ont eu la chance de passer une journée et une nuit à l’Observatoire de Haute Provence. l’OHP est un site d’observation et d’expérience dans les domaines de l’astronomie, de la physique de l’atmosphère et de l’écologie.

Nuit d’observation

La nuit du jeudi 30 Mars rassemblait toutes les conditions pour une observation optimale : pas de lune, une météo clémente, et peu de perturbations atmosphériques. Les étudiants ont ainsi pu observer à la lunette la plus grosse planète du Système solaire, Jupiter, avec une netteté incroyable, mais également l’amas globulaire Messier 3, la galaxie du Tourbillon M51, et la galaxie de l’Aiguille, NGC 4565. Il ont également pu s’initier à la reconnaissance des constellation à l’œil nu, et à la prise de vue de galaxie a l’aide du télescope ci-dessous.

 

Visite de l’OHP

Le lendemain, les quatre étudiants on visité l’O3HP (Oak Observatory at OHP), un terrain naturel de 200 m² surmonté d’un toit amovible avec lequel on étudie la forêt de chênes pubescents et l’évolution de la biodiversité soumis aux changements globaux, notamment la sécheresse. Il ont également rencontré le directeur du site, qui leur a présenté le télescope de 193 cm. Celui-ci était doté, en 1995,  d’un spectrographe innovant appelé Élodie, qui malgré sa petite taille a permis la découverte de la toute première exoplanète ! Enfin, la journée s’est achevée avec la découverte de la coupole principale et de son télescope.

  

 

Didactique – 4 animations pour une classe de 5eme

Au semestre 2, le cours de didactique mené par Mme Cécile Paba-Rolland se termine par un exercice grandeur nature pour les étudiants : animer une activité scientifique d’une heure pour une classe de 5ème du collège Longchamp, à Marseille. Cette année, les M1 s’en sont donnés à cœur joie ! 

Quatre animations ont été proposées aux enfants sur deux jeudis après-midi : 

SCIENCE OU MAGIE ?
Un professeur de potion à Poudlard annonce qu’elle a réussi à fabriquer une nouvelle substance magique ! Elle en est fière et vient s’en vanter auprès des élèves. Mais une chimiste intervient pendant le cours : la magicienne est un imposteur, cette “substance magique” n’est qu’une vulgaire pâte visqueuse fabriquée grâce à la chimie et est appelée “Slime” ! Des sceptiques dans la salle ? Qu’à cela ne tienne, tout le monde est réquisitionné pour apprendre à fabriquer cette pâte étrange, et démêler le magique du scientifique…

LE MYSTÈRE DES ANCHOIS DISPARUS
Deux biologistes marins ont fait le tour des océans pour vérifier la bonne santé des poissons à travers le monde. Mais pendant leur voyage, elles ont découvert qu’au Pérou, tous les anchois ont mystérieusement disparu ! Où sont-ils passés ? D’où vient le problème ? Face à cette énigme et à l’angoisse des pécheurs péruviens, les deux scientifiques sont rentrées à Marseille avec des échantillons d’eau plein leurs valises. Å bord de leur laboratoire sous-marin, elles ont convié un maximum de biologistes en herbe pour tenter de résoudre ce mystère…

MAMAN, J’AI RATÉ L’AVION EN PAPIER !
Nathan de Saint-Exupéry s’est encore écrasé ! Ses tentatives pour rejoindre les îles du Frioul par avion s’enchaînent et se terminent mal. Il a besoin d’un groupe d’experts en aéronautique pour améliorer les caractéristiques de son avion. Il les a donc convié dans son atelier pour concevoir l’appareil le plus performant. Ses outils ? De nombreux plans et ses fameuses maquettes en papier…

UNE BAVURE CHEZ LES LEVURES
Une professeur a décidé de faire un gâteau pour ses collègues et ses élèves. Mais elle l’a complètement raté ! Ses collègues chimistes lui reprochent de ne pas avoir suivi la fameuse “recette de grand mère” à la lettre. Pour comprendre le problème de ce gâteau tout raplapla, professeurs et élèves vont devoir analyser les principaux ingrédients pour identifier le problème… La levure n’est pas la bonne ? Mais en fait, c’est quoi la levure ?

Apéros-science : 2 épisodes menés par les Médiations !

En ce début d’année 2017, pour le deuxième épisode des “Apéros-science de la Méditerranée”, les étudiants du Master Médiation, M1 comme M2, ont animé deux soirées en compagnie du journaliste Thierry Noir, à la Villa Méditerranée de Marseille. Ces rencontres invitaient à discuter avec des chercheurs et des acteurs du monde associatif sur les enjeux de l’environnement et des sociétés en Méditerranée.

Apéro-Science#6 – Durable mon tourisme ?

Le 26 janvier 2017 s’est déroulée la première soirée de l’année avec les M2 pour animer le débat. Les Nations Unies ayant déclaré « 2017 Année internationale du tourisme durable pour le développement », cette rencontre invitait à se questionner sur les possibles associations des activités touristiques et du développement économique au respect de l’identité et du patrimoine culturel local. Comment s’assurer que les structures et démarches mises en place ne soient pas qu’un effet de mode à fort coût environnemental et sociétal mais se développent harmonieusement et sur la durée ? La Méditerranée pourrait-elle être le laboratoire d’un nouveau tourisme propice à un développement plus durable ? Une rencontre qui a été proposée par le CNRS en partenariat avec l’IRD, AMU, le BRGM, l’INRA, l’INSERM, IRSTEA et la Villa Méditerranée.

Intervenants :

  • Yvette Lazerri , économiste spécialiste du développement durable au CNRS au sein du laboratoire Droits international, comparé et européen (DICE – AMU/CNRS/U Pau/U Toulon) et membre du Conseil scientifique du SOeS au Ministère du développement durable.
  • Jean-Pierre Martinetti ,  docteur en économie du tourisme, co-fondateur de laCité Europénne de la Culture et du Tourisme Durableà Gréoux-les-Bains, Président de Culture, Images & Territoires.
  • Mohamed Berriane , géographe, professeur à l’Université Mohammed V(Rabat, Maroc) ; ancien co-directeur du Laboratoire mixte international MediTer (IRD – France) ; membre résident de l’Académie Hassan II des Sciences et Techniques.

    

Apéro-Science#8 – Quand le ciel nous tombe sur la tête !

La soirée du 09 mars 2017, animée par les M1, portait sur les problématiques de prévision et de gestion des crues en région PACA. En zone méditerranéenne, la soudaineté des phénomènes, la petite taille des bassins versant ainsi que leur forte pente rendent difficiles la prévision des pluies intenses et de leurs conséquences avec les outils classiques. Comment la recherche intervient-elle pour perfectionner nos outils de prévision ? L’Etat et les aménageurs sont en charge de la prise en compte et de la gestion des risques. Ils s’appuient sur les scientifiques et les outils qu’ils développent. Quels sont les moyens qui sont ainsi mis à disposition de décideurs et quelles en sont les limites ? Cette rencontre a été proposée par le BRGM et l’IRSTEA en partenariat avec l’IRD, le CNRS, l’INRA, l’INSERM, et avec le soutien de la Région PACA et la DRRT.

Intervenants :

  • Catherine Fouchier, hydrologue au sein de l’unité de recherche Risques, Ecosystèmes, Vulnérabilité, Environnement, Résilience à IRSTEA, Aix en Provence
  • Ghislaine Verrhiest-Leblanc, chef de l’unité Risques naturels majeurs à la DREAL PACA
  • Rolando Pozzani , géologue indépendant, expert dans la gestion des risques naturels, membre de la délégation italienne à la Convention des Alpes (Waterplatform)