Les conflits environnementaux locaux 

Quelles perspectives de résolution ?

 

Dans le cadre del’Année internationale de la Paix et de la Confiance lancée par l’ONU, le master de médiation scientifique vous propose une réflexion transdisciplinaire sur les conflits environnementaux locaux et leurs perspectives de résolution. Les différentes interventions de professionnels et de chercheurs autour de ces questions vous permettront de découvrir la genèse des conflits environnementaux et leur gestion. 

Un colloque organisé par les étudiants du master Information et Médiation Scientifique et Technique d’Aix-Marseille Université.

Retrouvez la rediffusion intégrale du colloque sur notre chaîne Youtube.

Nous sommes les étudiants du master Information et Médiation Scientifique et Technique, Parcours Information Scientifique et Médiation en Environnement de l’Université d’Aix-Marseille. 

Ce colloque est l’occasion pour nous de découvrir une nouvelle forme de médiation. Fruit d’un travail d‘équipe, de réflexions et de débats, il se veut accessible à tous mais également un véritable espace initiateur d’échanges sur la complexité des conflits environnementaux. Nous sommes fiers de vous présenter “Des terres minées : l’environnement au cœur du conflit”, un colloque confectionné par nos soins.

Pour en savoir plus sur notre formation et notre promotion :

Comment se construisent les conflits environnementaux locaux et quelles sont leurs perspectives de résolution ?

ON VOUS EXPLIQUE !

Tout d’abord,

à travers la question des conflits environnementaux locaux et leur gestion, notre colloque s’inscrit dans le cadre de l’Année Internationale de la Paix et la Confiance

En effet, l’Assemblée Générale des Nations Unies rappelle, dans sa résolution du 12 septembre 2019, que “la paix c’est non seulement l’absence de conflit » mais qu’elle passe aussi par « un processus constructif dynamique et participatif dans lequel le dialogue est encouragé et les conflits sont réglés dans un esprit de compréhension mutuelle et de coopération”.

Elle invite ainsi “tous les États Membres, les organismes des Nations Unies et les autres organisations internationales et régionales, ainsi que la société civile, y compris les organisations non gouvernementales, les particuliers et les autres parties intéressées, à faciliter comme il convient la célébration de l’Année internationale de la paix et de la confiance et à faire largement connaître les avantages de la paix et de la confiance, y compris en menant des activités d’éducation et de sensibilisation.”

Retrouvez la Résolution adoptée par l‘Assemblée générale des Nation Unies le 12 septembre 2019 ici : https://undocs.org/fr/A/RES/73/338

D’autre part,

notre problématique renvoie à certains Objectifs du Développement Durable déclarés par les Nations Unies pour parvenir à un avenir meilleur et plus durable pour tous : 

Objectif 14 : Conserver et exploiter de manière durable les océans, les mers et les ressources marines aux fins du développement durable.

Objectif 15 : Préserver et restaurer les écosystèmes terrestres, en veillant à les exploiter de façon durable, gérer durablement les forêts, lutter contre la désertification, enrayer et inverser le processus de dégradation des sols et mettre fin à l’appauvrissement de la biodiversité.

Objectif 16 : Promouvoir l’avènement de sociétés pacifiques et inclusives aux fins du développement durable, assurer l’accès de tous à la justice et mettre en place, à tous les niveaux, des institutions efficaces, responsables et ouvertes à tous.

Retrouvez les 17 Objectifs du Développement Durable ici :  https://www.un.org/sustainabledevelopment/fr/objectifs-de-developpement-durable/

C’est pourquoi,

notre problématique sera traitée à travers le prisme de différentes disciplines telles que les sciences de la nature, les sciences humaines et sociales, l’histoire ou encore le droit. Ainsi, nous pourrons tout à la fois mettre en avant les dimensions environnementales – quelles relations entre les activités humaines et la société ? quels impacts ? quels enjeux pour l’environnement ? – et les dimensions sociales et économiques – quelle historicité ? quels acteurs ? quels enjeux pour la société ? quel cadre juridique ? – des conflits environnementaux locaux et questionner les perspectives de résolution de ces conflits pour l’établissement et le maintien d’un cadre de paix et de confiance.

Le programme :

  • 9h30 – Accueil & Café
  • 9h45 – IntroductionPrésentation du Master et du colloque
  • 10h15 – 11h05 – Jacques Daligaux Les Etudes d’Impact des Projets – Principes et pratiques, progrès et inquiétudes
  • 11h15 – 12h15 : Cécilia ClaeysDu conflit à la concertation environnementale … et réciproquement
  • 13h45 – 13h 55 : Gaelle LebloaTransformer le dialogue pour anticiper et gérer le conflit
  • 14h00 – 14h10 : Thierry Tatoni – La complexité de la transition écologique au cœur du conflit
  • 14h10 – 15h20 : Table Ronde – Méthodes de résolution de conflits
    Place de chaque discipline – experts-science-loi
  • 15h30 – 16h10 : Table Ronde – Perspectives de résolution dans l’avenir

Cécilia CLAEYS

Cécilia Claeys est une sociologue de l’environnement et maître de conférences à l’université d’Aix-Marseille et se propose ici de les étudier avec nous. Depuis les années 1970, les conflits environnementaux tendent à se multiplier et à gagner en visibilité. Ils ont contribué à interroger le modèle français de décision publique et ont favorisé son ouverture vers des formes de démocratie environnementale. Cette dernière se caractérise notamment par un recours à la démocratie participative, une forte implication de la société civile et une reconnaissance des savoirs vernaculaires. Pourtant, les conflits demeurent peu ou prou. Sont-ils inévitables ? Et faut-il vraiment les éviter ?

Titre de l’intervention : Du conflit à la concertation environnementale … et réciproquement

Jacques DALIGAUX

Chercheur en géographie, Jacques DALIGAUX étudie l’influence de l’urbanisation sur les territoires ruraux. Il se propose de fournir les cadres juridique et réglementaire autour de la naissance des conflits environnementaux.

Titre de l’intervention : Projets et environnement – Du Conseil municipal au Conseil d’État. Vices et vertus du processus décisionnel. 

Thierry TATONI

Thierry Tatoni, Professeur à l’Université d’Aix-Marseille ; après avoir mis en place et animer une équipe en « écologie du paysage et biologie de la conservation », puis dirigé l’Institut Méditerranéen d’Ecologie et de Paléoécologie de 2004 à 2011, il a assuré le montage et la direction de l’Institut Méditerranéen de Biodiversité et d’Ecologie marine et continentale (UMR CNRS / IRD / Aix-Marseille Université / Université d’Avignon) de 2012 à 2018. Actuellement il est chargé de mission CNRS pour le Dispositif de Partenariat en Écologie et Environnement (DiPEE) de la région Sud.

Son activité de recherche se concentre sur la vulnérabilité écologique, ainsi que sur les fonctionnalités écologiques et l’approche globale des services rendus par la biodiversité.

Titre de l’intervention provisoire: La complexité de la transition écologique au cœur du conflit…

Gaëlle Le Bloa

Créatrice et gérante de l’agence Génope, agence de médiation environnement et territoire (www.genope.fr)

En 2010, Gaëlle Le Bloa crée Génope, agence de médiation implantée à Cadenet (Vaucluse). En tant que médiatrice en environnement, elle œuvre pour les politiques de développement durable de territoires et l’accompagnement des organisations. Son approche est centrée sur le lien humain et une nouvelle approche du dialogue, ingrédients indispensables pour se comprendre et faire émerger des solutions partagées pour répondre aux enjeux actuels. Ses méthodes sont axées sur la production d’intelligence collective et la participation mais également sur les principes de médiation en Communication Non Violente selon la méthode Marshall B. Rosenberg.

Titre de son intervention : « Transformer le dialogue pour anticiper et gérer le conflit »

 

Contact

colloque@etudiants-mediation-scientifique.com

 

Amphithéatre Massiani

3 Place Victor Hugo
13003 Marseille