Anciens élèves




« J’ai été embauchée en tant que médiatrice scientifique et chargée de mission dans un laboratoire de recherche en écologie deux mois après ma sortie du master. Je m’occupe de la médiation et de la diffusion d’un programme de sciences participatives sur les végétaux et les saisons en Provence, nommé ODS Provence. J’y travaille encore aujourd’hui, quatre ans après. Durant mon contrat, j’ai eu l’occasion de participer à plusieurs dizaines d’événements de médiation scientifique, d’intervenir dans de nombreuses classes, d’animer des sorties et ateliers, et de participer à des tables rondes pour donner mes retours d’expérience sur la médiation et les sciences participatives. J’ai été amenée à toucher à de nombreux médias (poster, débat, création de jeu, montage vidéo, article de journal, interview télévisée…) afin d’adapter mon discours et le diffuser au mieux selon les publics visés. Je dirais que le master m’a bien préparée à ce poste, puisqu’il nous a appris à avoir une maîtrise basique de nombreux médias, afin d’avoir une « trousse à outils » à employer selon les besoins. »





« Le master IMST met l’accent sur la capacité à rechercher des informations fiables et à les rendre accessibles à des publics variés. Les nombreux travaux de groupe permettent d’améliorer les compétences de travail en équipe et l’aisance à l’oral.
Dès la sortie de la formation, j’ai pu rejoindre l’équipe de médiation de la Société du Canal de Provence (SCP), au sein de laquelle j’avais effectué mon stage de deuxième année.
Mon travail consiste désormais à présenter la gestion de l’eau en Provence à un large public : enfants, experts, délégations étrangères, etc. »




« Dans le cadre de mon stage de fin de master, j’ai intégré l’association MerTerre afin de contribuer au développement du programme de sciences participatives Adopt’1 Spot.
À l’issue de ce stage, j’ai été recruté en CDI en tant que chargé de mission éducation et sensibilisation. J’occupe ce poste à ce jour.
Mes principales missions consistent à développer et animer le programme Adopt’1 Spot, en ciblant principalement un public scolaire. Parallèlement, je conçois et mets en œuvre des contenus de formation destinés à accompagner des acteurs locaux dans l’animation du programme sur l’ensemble du territoire français.
Je suis pleinement épanoui dans mon travail et dans mes missions, et j’entretiens des relations harmonieuses avec mes collègues. Je suis également fier d’avoir rejoint une structure qui reflète mes valeurs humaines et m’offre une stabilité financière et professionnelle, me permettant de me projeter sereinement dans l’avenir. »




« Après avoir réalisé le M2 ISME et suite à son stage de fin d’études au Muséum de Bordeaux, Fabio est devenu animateur scientifique et culturel au Muséum National d’Histoire Naturelle de Paris, présentant des visites guidées, des ateliers pédagogiques et des animations grand public sur les différents sites du Jardin des Plantes.
Après un passage dans le Sud de la France, il a été chargé de médiation scientifique à l’Université de Montpellier et a coordonné plusieurs projets et événements de médiation scientifique en lien avec la classification des plantes et des insectes, ainsi que les sciences dans les livres. Il a aussi conçu et animé des formations doctorales sur la médiation scientifique et travaillé en collaboration avec de nombreux chercheurs et doctorants.
Puis, retour dans l’Ouest de la France, d’où il est originaire ! Et l’arrivée en Bretagne, à Brest, au centre national de culture scientifique dédié à l’océan : Océanopolis.
Fabio y travaille depuis trois ans et demi comme médiateur scientifique et chargé de projets.
Il crée, organise et anime des actions de médiation dans le centre afin de sensibiliser le public à la préservation de l’océan et des espèces marines.
Il coordonne la Nuit des Chercheur·e·s en Bretagne, événement européen de culture scientifique qui facilite les échanges entre chercheurs et publics durant une soirée à l’aide de dispositifs ludiques, interactifs et innovants !
Très impliqué dans l’inclusion de tous les publics, il met en place des actions adaptées au plus grand nombre afin de rendre les sciences accessibles à toutes et tous ! »




« J’ai réalisé mon stage de fin d’études à l’Institut National de Recherche pour l’Agriculture, l’Alimentation et l’Environnement (INRAE) à Avignon. Lors de ce stage, j’ai intégré le service communication et médiation scientifique du centre Provence-Alpes-Côte d’Azur (il existe un centre INRAE dans chaque région, avec pour chacun un service dédié à la communication scientifique). À la fin de mon stage, un CDD de 4 mois m’a été proposé, de septembre à décembre 2024. Ce CDD a été renouvelé et prendra fin en juin 2025.
Mes missions sont diverses et variées. Il y a tout d’abord le développement et le déploiement de la mallette pédagogique « Stop’Feu » sur le sujet des risques liés aux feux de forêt et des Obligations Légales de Débroussaillement (OLD). Ensuite, il y a une partie rédaction d’articles, accessibles au « grand public », rédigés à partir d’articles scientifiques et d’interviews. Ces articles sont publiés sur les réseaux sociaux et sur le site internet du centre. D’autre part, je viens également en appui pour toute la partie événements scientifiques, comme la Fête de la Science ou encore les journées techniques sur différents thèmes, où les scientifiques et les agriculteur·ice·s se rencontrent. Pour finir, je suis souvent amenée à créer des supports pédagogiques, comme des panneaux d’information pour expliquer certains points d’intérêt du centre (station météo, collection de cyprès…), mais aussi des fiches, des livrets et des affiches pour les unités de recherche qui en ont besoin.
Bref, je suis bien occupée jusqu’en juin, à voir ce qui m’attend pour la suite… »




« Aujourd’hui, je travaille en tant que coordinatrice de projets en médiation scientifique dans une association de diffusion de la culture scientifique à Gap, dans les Hautes-Alpes. Mais mon parcours après le master n’a pas été des plus linéaires. Pendant mes études, j’ai animé beaucoup de Fresques du Climat, des ateliers de sensibilisation au changement climatique auprès de plein de publics différents. J’ai donc tout naturellement cherché un stage en lien avec la sensibilisation et l’accompagnement au changement de comportement face au changement climatique. Et je rêvais de travailler plus spécifiquement sur les territoires de montagne !
J’ai été accueillie en stage dans un réseau d’éducation à la montagne (Educ’alpes), au sein duquel j’ai pu finaliser la conception de l’outil Fresque de la Montagne. Après l’obtention de mon diplôme, j’ai continué à travailler chez Educ’alpes, en tant que salariée cette fois-ci. J’avais un autre mi-temps dans un magasin de sport, et à côté je menais aussi des ateliers de médiation scientifique en tant qu’auto-entrepreneure. Ici, dans les Hautes-Alpes, le maître mot est la polyvalence !
Aujourd’hui, dans l’association dans laquelle je travaille (Gap Sciences Animation 05), on essaye de réfléchir à l’ancrage de notre activité dans le territoire : comment utiliser la montagne comme terrain de sciences, et comment la médiation peut servir à la transition des territoires de montagne. Et nous continuons à rendre accessible la science à toutes et tous dans ce département si morcelé par ces belles dames ! »