Pisci-culture : 7ème rencontre

Le colloque Pisci-culture “Le poisson aux regards des sciences” revient cette année pour sa 7ème édition.
Comme les années précédentes, cet événement sera un lieu de rencontre et d’échange entre acteurs des différents bassins versants français. Des scientifiques seront présents pour communiquer sur leurs travaux en ichtyologie et en halieutique. L’objectif est de partager avec le public concerné des données parfois difficiles d’accès.

Organisé par le réseau médiation en environnement, en partenariat avec EDF, l’Agence Française pour la Biodiversité (AFB) et l’Université d’Aix-Marseille, il se déroulera le 31 Mai 2018 au campus Saint Charles à Marseille.

La promotion 2017/2019 des étudiants en médiation scientifique seront présent pour vous accueillir et veiller au bon déroulement de la journée.

Attention : inscription sur invitation uniquement (formulaire à retrouver en bas de page)

 

Programme de la journée :

9h30 : Introduction. R. CHAPPAZ (Master Médiation) et  interventions de E. FREJEFOND (Agence Française de la Biodiversité), J. MOSSERI (Electricité de France) et E. MARTIN (Institut de Recherche Sciences et Techniques de l’Environnement et de l’Agriculture)

9h45 – 10h30 :
 «Grandir ou se reproduire : quelle fonction défendre dans un environnement plus chaud ? Etude de la balance oxydative chez l’ombles chevalier dans les lacs d’altitude français », Ayala LOISEL et Martin DAUFRESNE (Aix Marseille Université/IRSTEA)


10h30-11h00 :
 «L’expression génique: un nouveau marqueur pour étudier les perturbations environnementales dans le bassin Durancien »
GILLES André, Arnaud UNGARO, Laurence TISSOT, Nicolas PECH, Rémi CHAPPAZ (Aix Marseille Université/IRSTEA et EDF)


11h00-11h30 :
« Biodiversité des invertébrés aquatiques des radiers en lien avec la gestion hydrologique (régime réservé, crue, lâcher) en moyenne Durance. »
, Gaït ARCHAMBAUD-SUARD et Leah BECHE (Aix Marseille Université/IRSTEA & EDF)


11h30-12h30 :
« Les poissons sont-ils représentatifs de la diversité biologique des cours d’eau ? Débats  autour de la continuité écologique »
, Christian LEVEQUE Directeur de recherche émérite IRD


12h30-14h00 : Repas
en salle de voûtes (bâtiment de Sciences physiques)

14h00-14h30 :
« De nouvelles espèces, et après ….  »
, Nicolas POULET (Agence Française de la Biodiversité- Toulouse)


14h30-15h00 :
« Etude des communautés microbiennes associées aux poissons: outil d’évaluation et de gestion des masses d’eau superficielles »
, Emmanuel GUIVIER, André GILLES, Nicolas PECH, Arnaud UNGARO et Rémi CHAPPAZ (Aix Marseille Université/IRSTEA)


15h00-15h30 :
« Effets des changements de salinité sur la physiologie et la morphologie des épinoches de Camargue »
, Khalid RIND, Quentin RODRIGUEZ-BARRUCG, Delphine NICOLAS, Patricia CUCCHI, Jehan-Hervé LIGNOT, (Université de Montpellier et Centre de Recherche La Tour du Vallat)


15h30-16h00 : Pause


16h00-16h30 :

« Génétique des populations de truites: de la recherche fondamentale à l’aide à la gestion » Patrick BERREBI (Bureau d’étude Genome – Recherche et Diagnostic, Montpellier)


16h30-17h00 :
«Résultats du suivi par vidéo-comptage dans l’ouvrage de dévalaison de Breil-sur- Roya »
, L. TISSOT (EDF R&D), A. BRUNELLI (AAPPMA La Patraque de la Roya)


17h00 : Bilan
de la journée


INFOS PRATIQUES :

Date : 31 Mai 2018
Lieu : Amphi sciences naturelles, Campus Saint Charles
Université Aix-Marseille
3 place Victor Hugo
13003 Marseille

Accès :
En voiture :                                                   En transports en commun :
– Accès Nord (Lyon)                                       – Accès depuis la gare SNCF
A7 direction Marseille                                     Saint Charles Marseille
Prendre sortie Gare Saint-Charles                 A pieds, 5 minutes
– Accès Est (Toulon)                                      – Metro
A50 direction Marseille                                  M1 ou M2 station Saint-Charles
Prendre sortie 2A direction Menpenti            Horaires et itinéraires détaillés sur
Suivre direction Gare Saint Charles              le site de la RTM

nb- Favoriser le covoiturage car les places de parking sont limitées !

Contact :
Rémi CHAPPAZ
remi.chappaz@univ-amu.fr
06 89 61 24 68
04 13 55 07 52


  • Modalités d’inscription :
    Inscriptions sur invitation uniquement :

    [contact-form-7 id=”6201″ title=”Inscription au colloque”]

GHOST MED : Un Programme Participatif

Qu’est-ce que c’est ? 

C’est le premier programme de sciences participatives pour signaler la perte d’engins de pêche.

Qui est à l’origine de ce programme  ?

Le programme scientifique GHOST MED est porté par l’Institut Méditerranéen d’Océanologie (MIO/Aix-Marseille Université, CNRS, IRD).

A quoi ça sert ? 

GHOST MED vise à créer un réseau dynamique d’usagers de la mer, afin d’évaluer l’impact des engins de pêche perdus.
Le principe est que pêcheurs, plongeurs, gestionnaires d’aires marines et grand public puissent signaler via un formulaire en ligne les engins de pêche perdus dont ils peuvent avoir connaissance.

Le programme GHOST MED permet à tous les usagers de la mer de signaler l’observation d’engins de pêche perdus grâce à un formulaire de signalisation qui comporte les coordonnées GPS et des informations concernant l’état de l’engin (profondeur, type d’engin, etc.).

Ces données permettront trois choses :

  • Connaître la position des engins ;
  • Permettre aux scientifiques d’évaluer leurs impacts ;
  • Prendre la décision de les retirer ou non.

Les engins de pêche perdus sont des filets, des lignes de pêche, des hameçons ou encore des casiers, qui ont de multiples impacts négatifs sur le milieu marin. Ils sont responsables de la prise accidentelle d’espèces (ce que l’on appelle « pêche fantôme » ou « ghost fishing » en anglais d’où le nom de GHOST MED, « MED » signifiant Méditerranée), ils altèrent le fonctionnement des habitats, abiment les espèces fixées au fond et polluent la mer.

Ce projet, initié il y a deux ans par l’Institut Méditerranéen d’Océanologie (MIO), a permis d’établir un protocole d’évaluation de l’impact des engins de pêche perdus afin d’aider les gestionnaires à prendre la décision de les retirer ou non. Grâce au soutien de l’Agence Française pour la Biodiversité, le projet continue cette année avec pour objectif de collecter des informations sur toute la Méditerranée Française.

Le programme GHOST MED a également pour but de sensibiliser le plus grand nombre à l’impact des engins de pêche perdus et créer des liens et du dialogue entre tous les acteurs.

Vous trouverez de plus amples informations sur le site du programme GHOST MED :  https://www.mio.univ-amu.fr/ghostmed/

Cycle de conférences : INTELLIGENCES ANIMALES ET VÉGÉTALES

L’Observatoire des Sciences de l’Univers (OSU) Institut Pythéas contribue à l’enrichissement des connaissances et à leur partage. C’est dans cette optique que l’OSU se trouve à l’initiative d’un cycle de conférences “Intelligences Animales et Végétales” qui s’étale du 25 mai au 4 juillet 2018.

Les différentes conférences annoncées et les nombreux intervenants nous permettent déjà d’effleurer toute la complexité qui se cache derrière ces intelligences :

  • Vendredi 25 Mai 2018 : S’inspirer de la nature : de la pharmacologie à l’architecture
  • Mercredi 30 Mai 2018 : Une question d’émotion
  • Jeudi 14 Juin : Des stratèges : de la séduction à la reproduction
  • Mercredi 20 Juin 2018 : Le langage de la nature
  • Jeudi 29 Juin 2018 : S’outiller ou s’entraider ?
  • Mercredi 4 Juillet : L’union fait-elle la force ?

Pour plus de renseignements sur le lieu et l’heure des conférences rendez vous sur le site de l’OSU Pythéas .

Lancement du cycle de conférences le VENDREDI 25 MAI 2018. Nous vous invitons à lire ci-dessous une présentation de la première date proposée.

S’inspirer de la nature : de la pharmacologie à l’architecture

La nature se façonne depuis des millions d’années alors que nous, Homo sapiens, ne sommes là que depuis 200 000 ans. L’évolution a donc permis à toutes les espèces une adaptation sans pareil à leur environnement ! Pourquoi ne pas s’en inspirer ? Ainsi les produits du biomimétisme (s’inspirer de la nature pour innover ou résoudre des problèmes) sont présents tout autour de nous : le velcro est inspiré du végétal, le TGV japonais du martin-pêcheur, les GPS des colonies de fourmis… 
Nous vous invitons donc le 25 mai à découvrir comment l’Humain peut s’inspirer de la nature en partant de deux domaines aussi spécifiques que la pharmacologie et l’architecture !

Ainsi, savez-vous comment les chimpanzés se soignent ? En mangeant des feuilles, des fruits, et même de l’écorce ! Venez rencontrer Sabrina KRIEF, professeure au Museum National d’Histoire Naturelle (MNHN) et découvrir que, tout comme nous, le chimpanzé est capable de prévenir ou de limiter la progression des maladies, mais il ne se sert que des éléments naturels de son environnement…

Et si l’habitat du futur était inspiré par la nature ? De nombreux architectes se penchent déjà sur la question pour concevoir des habitats plus “écologiques”. Christian TAMBURINI, océanologue à l’Institut Méditerranéen d’Océanologie (MIO – OSU Institut Pythéas / CNRS-IRD-AMU) et Olivier BOCQUET, architecte et directeur de Tangram Lab ont ainsi collaboré pour imaginer un projet d’habitat marin…

Pouvons-nous parler d’intelligence de la nature ? S’inspirer de la nature pourrait-il être une clé vers un environnement plus soutenable ? Nous vous invitons à en débattre à l’issue de ces interventions…

Rendez-vous à 18:30 à la Fabulerie,
10 boulevard Garibaldi 13001 Marseille

Plus d’information en direct sur cette conférence via l’événement facebook.

Crédit photo : Jean Michel KRIEF

 

Comment devenir animateur en 3 leçons

Les Petits Débrouillards c’est une association de médiation scientifique, centrant son activité autour de la pratique et de la manipulation avec des moyens rudimentaires, pour rendre accessible la démarche scientifique tout en conservant un objectif social. Il s’agit du premier réseau national d’éducation populaire à la science et par la science. On compte aujourd’hui 19 associations régionales et de nombreuses antennes locales, dont une à Marseille. 

Les animateurs doivent passer par deux phases de formation : une formation théorique sur deux week-ends, suivie de quatre mises en situation. Comment se déroulent ces journées, comment permettent-elles de se sentir plus à l’aise en tant qu’animateur, et en quoi sont-elles bénéfiques dans le cadre du master ? Témoignage…

Leçon #1 : De la débrouille et du partage

La première partie de la formation est axée sur la découverte de l’association. Un point sur l’histoire (Les Petits Débrouillards sont nés au Québec en 1986, il y a donc des choses à raconter !) et sur les trois campagnes des Petits Débrouillards : Education au numérique, Education aux transitions et Etre humain vivre ensemble, en explorant nous-mêmes les activités proposées aux enfants en animation.

Maintenant, un petit test : savez-vous comment faire danser des grains de sel sur une membrane sans les toucher ? Savez-vous comment gonfler un ballon sans souffler dedans ? Savez-vous fabriquer une flûte avec une paille ?

Nous avons passé des heures à chercher les réponses à ces défis, et à les partager aux autres. Cela nous a permis de s’immerger dans l’esprit de l’association : avec des idées et de la créativité, un minimum de matériel suffit pour partager la science ! Bien sûr, s’amuser et manipuler ne signifie pas oublier la rigueur scientifique, et l’accent est mis sur la démarche d’investigation, d’hypothèses, de résultats et de conclusions. Médiation ne signifie pas vulgarisation !

L’ambiance informelle permet des discussions ouvertes et enrichissantes

Leçon #2 : Bien réagir face à une horde d’enfants déchainés 

L’animation implique avant tout d’être face à un public. Qu’il s’agisse des enfants ou des adultes qui les accompagnent, les attitudes de chacun varient selon le profil et le contexte : le second week-end est consacré à la gestion d’un groupe pendant une animation.

Pour cela nous avons effectué des jeux de rôle, se posant alternativement dans la posture d’animateur ou de public, pour ensuite discuter des solutions à adopter face aux différents problèmes qui peuvent se poser. Nous avons également, par groupes, monté une animation de bout en bout, rempli une fiche projet, puis fait un bilan après l’avoir présentée aux autres. Cette mise en situation couvrait ainsi toutes les étapes constituant l’activité de l’animateur Petits Débrouillards.

Un des axes des Petits Débrouillards :  les transitions.
Et ça passe aussi par l’assiette !

Leçon #3 : De la théorie à la pratique

Si toute cette formation est essentielle, rien de tel que le terrain ! Ainsi tous les participants, avant de pouvoir animer seuls, doivent passer pas 4 mises en situation réelles. D’abord, le débutant ne fait qu’observer l’animateur confirmé qu’il accompagne. Au fur et à mesure des mises en situation, il s’implique, entre dans son rôle, jusqu’à ce que l’animateur confirmé n’aie plus qu’à le laisser faire !

Un grand point fort de cette formation est la bienveillance générale, tant avec les intervenants qu’au sein du groupe. L’ambiance est chaleureuse et sans aucun jugement, entre les activités de groupe, les repas partagés et les AAA (définition à découvrir sur place…). Pas besoin d’être un animateur expérimenté ou d’avoir une formation scientifique : tout le monde a quelque chose à apporter quel que soit son profil.
Pour conclure, souvenons-nous que nul n’a besoin d’être un expert pour partager des connaissances et que la curiosité, la persévérance et l’ouverture d’esprit sont les clefs d’une médiation réussie.

Nous étions à DD en Trans’

Le 22 mars dernier a eu lieu la troisième édition du concours “DD en Trans'” organisé par le Service de Développement Durable de l’Université Aix-Marseille.Ce rendez-vous, désormais annuel, permet à des étudiants de diverses disciplines de présenter des projets en rapport avec le développement durable.

Cette année encore les projets étaient nombreux : 19 au total répartis dans deux catégories :

  • Actions AMU (8 PROJETS PRÉSENTÉS) 
  • Actions Locales, Territoriales, Internationales et Autres (11 PROJETS PRÉSENTÉS)

Au vu de son succès, l’événement sera reconduit l’année prochaine. N’hésitez pas à vous tenir au courant pour participer !
Vous aurez l’occasion de présenter votre projet sur inscription ou de simplement venir faire un tour le jour-j pour rencontrer tous les étudiants porteurs de projet.

 
Les lauréats de cette année
Pour la catégorie Action AMU :
  • 1er prix | Eco Campus M1 Négociation internationale et interculturelle Faculté ALLSH :
    Une journée (28 Mars) portée sur l’engagement en faveur du développement durable et de la solidarité. Cette journée avait pour objectif de présenter aux étudiants des initiatives associatives professionnelles et étudiantes, au travers d’ateliers, de jeux, de débats, de rencontres… 
Pour la catégorie Actions locales, territoriales, internationales et autres :
  • 1er prix | Avant-projet de loi instituant une nouvelle forme sociale axée sur le développement durable – L3 Droit Faculté de droit et science politique Aix-Marseille Université :
    Des étudiantes en droit, jugeant leur formation peu axée sur les problématiques environnementales, ont monté un projet impressionnant. Elles ont rédigé un texte de loi proposant un nouveau modèle d’entreprise, qui serait soumis à de fortes contraintes environnementales et sociales en échange d’importants avantages. Elles ont démontré la faisabilité d’un tel modèle en s’inspirant d’entreprises comme Nature et Découverte, qui connait un grand succès tout en respectant les valeurs du développement durable dans sa gestion. 

Vous voulez voir l’ensemble des résultats de 2018, c’est par ici